Les relais téléphoniques et les chevaux ?

Cette semaine, j'ai tenté de faire travailler mon cheval chez un ami sur une superbe carrière.

Voici les faits:
- 6 km pour nous y rendre: cheval impeccable et plutôt mou ! (1 heure pour les 6 km !)
- Arrivé chez cet ami, dans le petit chemin qui mène à la carrière, immédiatement cheval sur l'œil et difficile à raisonner,
- Impossibilité de la faire travailler !
- Dès la sortie du chemin, arrêt de l'agitation, mais cheval toujours tendu.
- Pour les 6 km du retour, j'avais un cheval complètement transformé, il était agité et  "branché sur 380 volts !" (30 minutes pour les mêmes 6 km au retour !).

Le contexte:
- Le cheval n'a pas vraiment travaillé "dressage" depuis de longs mois,
- aux abords immédiats de cette carrière, il y a un immense pylône porteur d'antennes de téléphoniques !

Cette photo montre la proximité du pylône et par la dimension et l'écartement de ses pieds on peut imaginer sa taille:


- Le cheval connait bien les lieux car ou il y a déjà travaillé plusieurs fois.
Une petite photo prise lors d'une séance de travail dans cette carrière, il y a 2 ans.
Mon cheval y est très calme et attentionné !


Ma question:
"La proximité immédiate d'un relais téléphonique a-t-elle une influence sur le comportement d'un cheval ?"
"Le cheval aurait-il une perception consciente des ondes d'un relais téléphonique de forte puissance ?"

Mon projet d'évolution:
Dès que les conditions météo le permettront, je renouvellerai l'expérience et la restituerai !
A suivre()

A mon avis, s'il ne t'a jamais fait le coup les fois précédentes, je ne pense pas que cela soit lié aux antennes.

Je me souviens d'un joyeux bazar à une reprise de fin d'hiver chez Fabrice. Les chevaux étaient tous très excités. Nous étions un peu surpris et mécontents du comportement de nos "bêtes" quand Fabrice nous a fait relativiser en nous disant :" il a fait un temps de chien depuis des semaines, ils sont contents de se dégourdir les "pattes" à nouveau !"
La difficulté sera donc de savoir si son comportement était lié à une excitation de se retrouver au boulot avec d'autres chevaux autour de lui ou s'il était manifestement dans un mauvais jour...